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science-breaker !
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4 août 2011

Wednesday, July 27th / mercredi 27 juillet

July-27th

Always foggy, foggy again... the fulmars are still surrounding the ship.  We crossed the Arctic Circle around 6:30 this morning and continue to navigate along the coast of Baffin Island without being able to see it…frustrating!

The foghorn is still ringing relentlessly. 

At 1:00 pm we are still in the fog as we arrive upon station 179, another basic station – a smaller full station.

It’s a new day for the scientists.  Everyone will be able to sample as many samples as possible.

The zoologist team is happy.  Their plankton nets return full.  Many arctic cod larvae could have been collected for the ‘soup’ of zooplankton collectors.

Gérald Darnis, who is completing a thesis under Louis Fortier, our chief scientist, summarizes his research:

This research is conducted upon key species of the pelagic arctic trophic network.  In zooplankton terms, two species of copepods dominate: the Calanus hyperboreus and the Calanus glacialis.  These two species are characterized by their essentially herbivore diet.  They have the particularity to be made up of important fat reserves (up to 60% of their mass), which allow them to survive and continue their development until the next season.  During the arctic winter, these Calanus allow themselves to sink to the depths.  The reduced clarity allows them to be protected from predators.  During this ‘hibernation’, they live of off their fat reserves, and release carbon to the ocean, which participates to the descending flux.  Their behavior is thus adapted to the arctic.

The samples taken on board help quantify the populations sampled, with or without invasive species from the south that continue to build on the base of the global data.

New research is taken equally on the excretion of ammonium of these Calanus, which partakes in the dispersion of nutrients to the phytoplankton.

In the tubes that collect zooplankton in the plankton nets, we find amphipods of the genre: Themisto libellula, an endangered arctic species that are ferocious predators of copepods, an adult that is 5 cm, prey of seals and whales.  A genetic study is conducted on these amphipods.

On the superior level of the food chain, we find Arctic Cod that make up 90-97% of the pelagic fish in the arctic, predators of the previously mentioned copepods and amphipods.  These cod grow to an average size of ~17 cm.  Each sample of these cod is important to continue to understand the spatial distribution of this species.

The team continues to build a database around this species, in terms of distribution.

Quantification is made of each fish; a large number of samples are collected and conserved in formaldehyde. They will be further examines on land by taxonomists for validation and consignation.”

A small gastropod, Clione limacine, outside of the day’s fishing, is brought on board still alive.  It is beautiful.

Derek Mueller’s team went out on the barge during the second part of the afternoon to validate that their AUV is working properly on a little iceberg.  The purpose was to validate that the AUV worked well because in a couple of days they will be putting it in the water under a large iceberg to map the bottom of the iceberg – the first attempt ever.  The team returned beaming; their tests concluded that the AUV was working well.

The day ended late for everyone.  People are tired, but their hearts are happy, compensated by all the samples and data acquired that will continue to build on the large arctic database.

 



Toujours la brume, encore la brume..... et toujours les fulmars de part et d'autre.

Nous avons passé le cercle polaire vers 6h 30 ce matin et continuons de naviguer en longeant la côte de la Terre de Baffin sans la voir, frustrant ...!

Et toujours la corne de brume qui retentit inexorablement.

A 13 h, c'est toujours dans la brume que nous entamons la station d'échantillonnage 179,une "basic station" , c'est à dire une "full station" allégée.

 

C'est à nouveau une journée bien remplie qui se profile pour tous les scientifiques embarqués, tous vont pouvoir échantillonner et récolter un maximum de données.

 

L'équipe des zoologistes est contente, les coups de filets à plancton ramènent une belle pêche . Plusieurs larves de morues arctiques ont pu être récupérées dans la "soupe" de zooplancton des collecteurs.

 

Gérald Darnis, étudiant en thèse de Louis Fortier, notre chef de mission, nous résume

en quelques lignes le propos de ses activités de recherche :

 

" Ces recherches portent sur les espèces clés du réseau trophique pélagique arctique. En terme de zooplancton, deux espèces  de copépodes dominent, les Calanus hyperboreus et Calanus glacialis . Ces  deux espèces se caractérisent par leur régime essentiellement herbivore . Ils ont la particularité de constituer des réserves lipidiques importantes (jusqu'à 60% de leur masse) leur permettant de survivre et continuer leur développement jusqu'à la prochaine saison. Dans l'hiver arctique, ces Calanus  se laissent descendre dans les profondeurs et d'un moindre  éclairement les protégeant des prédateurs. Pendant cet" hivernage" ils consomment leurs réserves lipidiques, libérant dans l'océan du carbone qui participe au flux descendant. Leur  comportement  ainsi caractérisé est particulièrement adapté au milieu arctique .

Les prélèvements effectués à bord visent à quantifier les populations prélevées, constater ou non une invasion d'autres espèces venant du sud  et continuer d'alimenter la base de donnée globale.

De nouvelles recherches sont également menées sur l'excrétion d'ammonium de ces Calanus, excrétions participant à l'apport d'éléments nutritifs pour le phytoplancton.

 

Dans les collecteurs des filets à plancton, on retrouve des amphipodes du genre : Themisto libellula, espèce endémique arctique, féroces prédateurs des copépodes, d'une taille adulte de 5 cm, proie des phoques  et des baleines à dents. Une étude génétique est conduite sur ces amphipodes.

 

A l'étage supérieur de la chaîne alimentaire, on trouve  les Morues Arctiques qui constituent 90 à 97 % des poissons pélagiques en arctique, prédateurs des copépodes et amphipodes évoqués précédemment. Ces morues atteignent une taille adulte de 17 cm environ.  Chaque prélèvement de ces morues  est important pour continuer à comprendre la distribution spatiale de cette espèce.

 

L'équipe continue de constituer une banque de données autour de cette espèce encore méconnue, en terme de distribution.

 

Une quantification est réalisée à chaque pêche, un bon nombre d'échantillons sont récoltés et conservés dans le formol. Ils seront examinés définitivement à terre par les taxonomistes pour validation et consignation."

 

 

Un petit gastéropode, Clione limacina sera, lors de la pêche de la journée, remonté vivant, il est de toute beauté .

 

L'équipe de Derek Mueller est sortie dans la deuxième partie de l'après midi sur la barge pour valider le bon fonctionnement de leur AUV sur un petit iceberg. Le propos était de valider le bon fonctionnement de ce matériel afin dans quelques jours, de le mettre à l'eau sur un iceberg de bonne taille et de le cartographier en sous face, une première mondiale.

L'équipe rentre radieuse, l'expérience a été concluante , l'AUV a bien fonctionné.

 

La journée s'achève tard pour tous, la fatigue est  là, mais les coeurs sont joyeux , récompensés par tous ces échantillons et données acquis  qui vont  continuer à abonder à la grande base de données scientifique arctique.

 

Jean-Jacques Pangrazi / traduction Meredith Pind



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